Connexions Géorgiennes Stereolux

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Date : 05/12/2019
Horaires : 20 h 30 min - 23 h 30 min


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La soirée Stereotrip Tbilissi, jeudi 5 décembre, marque une nouvelle étape dans l’histoire que noue Stereolux avec la capitale géorgienne, jumelée depuis 40 ans à Nantes. Les explications de Cédric Huchet, programmateur.

 

Comment Stereolux s’est-il intéressé à Tbilissi ?

Cela part d’une rencontre avec une association portée par trois femmes de Géorgie, qui souhaitaient monter là-bas un festival à l’image de Scopitone, orienté sur les cultures électroniques. Plutôt que de créer un Scopitone géorgien, on leur a suggéré de porter leur propre événement, dans lequel on resterait fortement impliqués, qui serait plus adapté à leur territoire et à la culture locale. Les ambitions de départ étaient fortes, mais le pays a connu de nouveaux troubles politiques et les financements publics ont été revus à la baisse. On a quand même mené le projet, pour marquer le coup, et la première édition de Digital Tbilissi a eu lieu fin octobre. Guillaume Marmin et Mickaël Lafontaine, deux artistes nantais, y ont participé et nous avons aussi fait pas mal de production : des ateliers, des installations, une résidence pour une création franco-géorgienne.

 

Stereotrip Tbilissi, c’est le match retour ?

Plutôt une belle suite au festival ! Avec les quatre formations artistiques programmées le 5 décembre, nous aurons un aperçu de la scène indépendante de Tbilissi, avec un angle large : de l’électro, de la pop, une sorte de coldwave, ainsi que la création du pianiste Kordz avec Guillaume Marmin.

 

Quels sont vos autres projets avec la Géorgie ?

Ce sera d’abord une très belle pièce chorégraphique de la compagnie (LA)HORDE, inspirée des manifestations contre la fermeture d’un club électro en Géorgie. Leur création sera présentée au festival Trajectoires en 2021, dans une coproduction le Grand T – le lieu unique – Stereolux. On commence aussi à travailler sur le 2e Digital Tbilissi, prévu en octobre 2021. On pousse en amont pour provoquer de nouvelles créations mêlant artistes géorgiens et français, dans le cadre de Scopitone ou d’Électrons libres. Et nous travaillons enfin à des projets sur d’autres villes géorgiennes, en particulier la station balnéaire de Batoumi qui est très intéressée par des collaborations avec la scène française.

 

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